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AVC Aix-en-Provence : « On ne peut pas s’en vouloir »

Crédit photo Cloé Colinet - DirectVelo

Crédit photo Cloé Colinet - DirectVelo

Cette fois-ci, il n’y a pas eu de victoire pour l’AVC Aix-en-Provence. Un an après leur succès, les Provençaux ont terminé dimanche dernier à la 3e place du Chrono 47 (voir classement), comme en 2022. “On a suivi le plan, on termine 3e en ayant donné tout ce qu’on pouvait”, assure Oscar Nilsson-Julien. “Comme après chaque Chrono 47, j’ai envie de mourir. Je suis vraiment mort comme tous les gars de l’équipe je pense”, ajoute son coéquipier Clément Delcros.

Les Aixois ont fini à 25 secondes du premier club, le Vendée U. “C’est un écart conséquent, reconnaît Clément Delcros. On ne peut pas s’en vouloir. On a des gars qui ont particulièrement porté l’équipe pendant le chrono, je pense à Clément Izquierdo et Oscar (Nilsson-Julien), mais tout le monde s’est impliqué à fond depuis plusieurs jours donc je n’ai pas de regret”. Même si l'AVC Aix-en-Provence venait avec “l’ambition de gagner”, selon Oscar Nilsson-Julien.

BATTU PAR PLUS FORTS

L’AVC Aix-en-Provence avait bien préparé son affaire avec des sorties communes le mercredi pour travailler la cohésion. “On a vraiment bien préparé ce rendez-vous. Tout le monde s’est appliqué pendant plusieurs sessions”, dit Oscar Nilsson-Julien. Du côté de l’AVC Aix-en-Provence, ils étaient nombreux à vouloir être au départ de ce Chrono 47. “Il y avait des coureurs sûrs d’y aller et d’autres où il y avait des hésitations. Je pense à moi par exemple. Ça c’est fait à la fin sur la forme du moment et il y a eu des paris. Il fallait être honnête avec soi-même pour réussir à faire un effort commun. Il ne faut pas être égoïste et penser à l’équipe”, fait savoir Clément Delcros.

Les coureurs d’Evaldas Siskevicius ont été plutôt prudents dans la première partie du chrono. “On ne voulait pas spécialement se cramer sur la première partie. On a préféré être dans la gestion surtout que le final était dur”, estime Clément Delcros. “On a géré le début jusqu’à la petite route, sur une surface qui faisait un peu gravel, en essayant de ne pas crever ni tomber, avant d’en remettre sur les grandes lignes droites”, rapporte Oscar Nilsson-Julien. “Le parcours était terrible. Nicolas Coudray, on te déteste, plaisante Clément Delcros. Terrible parce que des petites routes qui ne rendent pas avec des virages dans tous les sens, le rythme qui change. Mais pour nous c’était bien, plus c’est dur et rocambolesque, plus ça nous plait. On espérait tout mettre dans la dernière partie, c’est ce qu’on a fait et on s’est fait battre par plus forts”.

 

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